dimanche 22 décembre 2024

Bienveillance : Résonance entre Pourquoi, Comment et Quoi


La bienveillance est une valeur fondamentale qui mérite de s'exprimer pleinement dans toutes les strates de notre société, de l’individu jusqu’à l’humanité toute entière, en passant par toutes les échelles de collectifs et de communautés. Elle constitue également un guide pour la détermination de nos actions et la façon de les mener, dans nos sphères de vie personnelle professionnelle et sociale.

La bienveillance s’inscrit dans une démarche globale à la fois exigeante, stimulante et réconfortante dans le monde d’aujourd’hui. 

Elle nécessite une dynamique subtile de recherche de cohérence entre les motivations - le “Pourquoi” -, les actions - le “Quoi” - et la manière dont elles sont mises en musique - le “Comment”.

Je vais les évoquer dans l’ordre “Pourquoi”, “Comment” et “Quoi”, et j’expliquerai ce choix.


Le “Pourquoi” : Les aspirations profondes à la bienveillance

Le “Pourquoi" renvoie à nos motivations, nos inspirations profondes, à nos valeurs, à ce qui nous pousse à agir avec bienveillance, et que l’on ferait plus spontanément si le temps, les problèmes, les urgences et autrui ne nous pressaient pas à faire au plus vite et à laisser de côté ce qui compte vraiment pour nous. Le “Pourquoi” est le moteur de nos actions, mais il peut être sérieusement parasité et nous pouvons dévier du cap que représente le “Pourquoi”.

Interroger ses aspirations profondes, et notamment en termes de bienveillance, s’avère bien utile pour être au clair sur le sens que l’on donne au mot “bienveillance” et les déclinaisons que l’on entend en termes de “Quoi” et de “Comment”. Sachant que la tâche pourra sembler inopportune ou difficile si la bienveillance est connotée négativement dans notre esprit. C’est le cas notamment quand  le terme a pu être utilisé autour de nous dans un but de manipulation ou quand des actes étiquetés “bienveillants” (possiblement de manière injustifiée) ont pu produire des effets négatifs.

Voici quelques mots et termes qui sont associés à l’idée de bienveillance : empathie, respect, tolérance, altruisme, entraide, humilité, indulgence, non-jugement, responsabilité, contribuer positivement à la société, protéger, faire du (le) bien, aider son prochain, écoute active, Communication Non Violente (CNV), …

Le “Comment” : Les manières d’agir avec bienveillance

Le “Comment” se réfère à la façon dont nous conduisons nos actions dans la bienveillance. Et ce n’est pas parce que l’intention de l’action est bienveillante que le “Comment” sera par essence ou automatiquement bienveillant. Par exemple, soigner un patient, c’est un “Quoi” bienveillant. Réduire le soin à un geste technique sans investir la relation, sans interagir avec empathie avec le patient, constitue un “Comment” manquant de bienveillance.

Il est crucial d’accomplir les actions de manière respectueuse et sensible. Cela inclut la manière dont nous communiquons, notre attitude et notre capacité à adapter nos actions aux besoins et aux préférences des autres (qu’ils soient individus ou collectifs). Cela inclut l’empathie, le respect, la confiance, l’authenticité, la douceur et la chaleur de la communication (les mots utilisés, le ton, le langage corporel).

Ce qui doit nous guider, c’est que la rencontre entre un individu ou un collectif donné et une situation donnée constitue chaque fois l’opportunité de renforcer les liens sociaux et de favoriser le bien-être psychologique de tous. Les liens sociaux, non seulement avec les personnes qui bénéficient de l’action, mais aussi avec celles avec qui nous coopérons. Le “Comment” portant donc aussi une attention bienveillante sur le “Avec qui”.

Quelques exemples : 

  • Pour un geste altruiste : aider une personne âgée en prenant garde de ne pas l’infantiliser
  • Pour un geste sans intention première altruiste : ne pas nous énerver et sourire à la caisse du supermarché alors que le temps d’attente commence à nous titiller.

Le “Quoi” : Des actions cadrées par la bienveillance

Bien entendu, toutes nos actions n’ont pas comme intention première l'altruisme. Et cela constituerait un piège de considérer : 

  • soit que toutes nos actions doivent relever de l’altruisme
  • soit que la recherche de résonance de la bienveillance ne devrait concerner que les actes altruistes et que pour le reste, ce ne serait pas pertinent, réaliste, pragmatique, …

Ce sont donc toutes nos actions - altruistes ou non - que nous pouvons investir judicieusement, du lever au coucher, dans nos différentes sphères de vie.

Le “Quoi” représente l’action elle-même, ce que nous visons concrètement de faire en voulant respecter les personnes et groupes avec qui nous interagissons dans ce cadre, et les autres qu’humains. C’est une invitation à comprendre la situation, les perceptions, les besoins et les aspirations des personnes et groupes concernées directement ou non par nos actions. Il s’agit aussi de les appeler à cette même exigence d’attention envers soi-même pour pratiquer ensemble une attention réciproque. L’action est donc ainsi adaptée vraiment à la situation, à la culture et aux attentes, y compris à ses propres attentes pour éviter le piège d’une attitude sacrificielle qui relèverait alors d’une problématique de bienveillance.

Une action cadrée par la bienveillance, qu’elle soit en intention première altruiste (ex : visiter son grand-père qui vit seul) ou non (ex : acheter une baguette de pain fabriquée avec amour et sueur), peut relever alors de l’expression d’une aspiration profonde de bienveillance. Du fait d’un bon alignement entre action et valeur, elle constitue un levier du bien-être psychologique à la fois du bénéficiaire, des co-porteurs de l’action, et de soi-même. Autrement dit, elle a capacité à être gagnant-gagnant en termes de bien-être psychologique et d’efficacité puisqu’elle permet de minimiser les tensions et les conflits.

Quelques exemples : 

  • Un geste altruiste : offrir son aide à quelqu'un qui traverse une période difficile
  • Un geste sans intention première altruiste : vérifier avant de se débarrasser d’un objet qu’il ne pourrait pas être utile à quelqu’un, sinon utiliser la bonne filière de recyclage

La résonance est essentielle

La résonance entre le “Pourquoi”,  le “Comment”, et le “Quoi” est essentielle pour que la bienveillance soit authentique, harmonieuse et efficace. 

Lorsqu'il existe une cohérence entre nos motivations, nos actions et notre manière d'agir, notre bienveillance est plus susceptible d'avoir un impact positif sur nous-mêmes et sur les autres.

Au contraire, une dissonance entre ces différents éléments peut conduire diversement à des impacts contre-productifs, à des malentendus, à des frustrations, à une bienveillance superficielle, voire manipulatrice.

Autrement dit : la résonance vise un effet gagnant-gagnant. Une dissonance peut produire un résultat perdant-gagnant, gagnant-perdant ou pire : perdant-perdant.

Les bénéfices de la résonance sont de plusieurs ordres : 

  • Facteur de bien-être psychologique pour nous-mêmes car la cohérence, l’alignement entre les actions et les valeurs sont éminemment satisfaisants car nous sentons avoir réalisée une action juste pour nous (et pour autrui)
  • Facteur de bien-être psychologique et social - voire aussi physique - pour les personnes bénéficiaires de nos actions et aussi pour les autres personnes associées à l’action
  • Renforcement des liens sociaux : la résonance construit et renforce les relations qui seront d’autant plus saines que nous saurons aussi inviter les autres à une réciprocité de bienveillance, également dans la résonance (réciprocité qui ne cherche pas à être comptable)
  • Effet de contagion : de par l'efficacité qu’elle procure en termes de bienveillance , la résonance fait plaisir à voir et à prendre à son compte par autrui.

La résonance en pratique

La résonance mérite d’être investie dans 5 types de situations (liste non exhaustive) : 

  1. La constitution d’un collectif : pour s’assurer que la bienveillance sera tout à la fois considérée dans la raison d’être du collectif et dans ses pratiques envers les parties prenantes externes (bénéficiaires, partenaires, écosystème humain et autre qu’humain de proximité), le collectif lui-même et les individus qui le constituent
  2. La constitution de plans d’action (notamment annuels) : pour s’assurer de poser des objectifs respectueux et réalistes
  3. La construction d’une action : pour s’assurer qu’elle sera respectueuse et gagnant-gagnant
  4. La gestion des tensions - voire des conflits - au cours de l’action : pour analyser s’il y a une ou des dissonances et essayer de remettre de la résonance tant que faire se peut
  5. Le retour d’expériences : pour analyser si les intentions de bienveillance ont produit leurs effets et s’il y a matière à enseignement pour améliorer la recherche de résonance et de ses effets dans les prochaines actions.

On peut donc selon les cas se centrer à construire la résonance ou à rechercher l’existence de dissonance et à rétablir la résonance.

Le schéma ci-dessous présente ces deux dynamiques et met en évidence 3 grands types de dissonance :



  • Dissonance entre le “Pourquoi” et le “Quoi” : j'ai des aspirations à la bienveillance, mais l'action que je projette fait une impasse intentionnelle ou non sur cette valeur.
  • Dissonance entre le “Quoi” et le “Comment” : mon intention est d'être bienveillant mais ma façon de procéder pose problème en terme de bienveillance. Et il s'agit que je considère pas seulement si de mon point de vue ma façon de faire est bienveillante, mais aussi si le bénéficiaire ET les autres personnes avec qui je coopère considèrent que ma façon de faire est bienveillante.
  • Dissonance entre le “Pourquoi” et le “Comment” : j'ai des aspirations à la bienveillance mais la façon dont je me comporte n'est pas bienveillante voire malveillante.

Je dis quelques mots complémentaires sur les points 1 et 4 pour les avoir particulièrement investis.

A la constitution d’un collectif

Chaque individu contribuant à la création du collectif est invité à réfléchir à la raison d’être autour du “Pourquoi”, “Comment” et du “Quoi”, et dans cet ordre

Pourquoi le “Quoi” en dernier ? Parce que dans notre société focalisée par le “Faire” et l’urgence, l’habitude est de foncer sur le “Quoi”, et ce faisant, on sous-investit, voire on investit peu le “Pourquoi” (parce qu’il serait d’évidence) et on passe carrément à côté du “Comment”. Et ces sous-investissements sont le terreau des dissonances futures. J’irai même à dire que, de ce fait, les dissonances naissent en même temps que le collectif.

Je propose donc de se questionner successivement sur le “Pourquoi”, puis sur le “Comment” et seulement après sur un “Quoi” qui soit respectueux des deux premiers.

Ce travail autour des 3 questions mérite d’être réalisé en 4 étapes : 

  1. Introspection de chaque individu : Quelles doivent être les motivations de ce collectif, pourquoi je veux y contribuer et en quoi cela ferait cohérence avec mon aspiration à la bienveillance ? Comment je me vois agir dans ce collectif et comment ce collectif doit-il agir avec bienveillance à l’extérieur et à l’intérieur (notamment pour prendre soin des membres du collectifs) ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire dans le collectif (ma place) et quelles pourraient être ces missions ?
  2. Chacun partage avec les autres membres ce qu’il veut des fruits de son travail d’introspection 
  3. Le collectif construit la raison d’être autour des “Pourquoi”, “Comment” et “Quoi” partagés
  4. Chaque individu s’assure que la raison d’être produite collectivement est suffisamment en ligne avec sa propre raison d’être de manière à pouvoir s’engager pleinement, sereinement et motivé.

Pour gérer les tensions

Les tensions sont inévitables. Elles font partie de la vie. Par contre, les conflits sont évitables à partir du moment où l’on a été capable de gérer les tensions. Tels sont donc les deux enjeux d’une prévention et d’une gestion des tensions guidées par la bienveillance : 

  • une tension n’est pas une anomalie et ne doit pas être vécue comme telle, avec le cas échéant l’identification de victimes, de responsables, de coupables, d’arbitres, de juges, … Il faut plutôt la voir comme un signal qu’il ne faut pas négliger sous peine de créer des dysfonctionnements. 
  • une tension doit être gérée de manière appropriée et avec bienveillance pour ne pas surajouter de la tension à la tension.

Il n’est pas dans mon intention d’entrer dans les détails sur la gestion de tensions (cf page dédiée Prévention et gestion des tensions). Néanmoins, la vérification de résonance et la recherche de dissonances autour des questions “Pourquoi”, “Quoi” et “Comment” constituent des outils pertinents qui, comme pour la constitution d’un collectif, démarrent par un travail d’introspection dont les fruits se partagent avec les personnes concernées. En notant qu’une tension n’est pas forcément dans le champ de la relation interpersonnelle. 

Par ailleurs, elle peut mettre en jeu une seule sphère de vie, ou plusieurs (sphère pro - sphère familiale, sphère de l’engagement sociétal - sphère familiale, …).

Les freins à la résonance des “Pourquoi”, “Comment” et “Quoi”

Voici quelques freins basés sur une compréhension biaisée ou incomplète de la bienveillance : 

  • La posture sacrificielle : l’oubli de soi fait un “Comment” qui peut conduire à des situations de charge mentale excessive, d’épuisement, de corps qui craque. Autant de situations où la bienveillance à soi-même n’est pas présente, voire celle d’autrui envers soi-même non plus.
  • Le projet collectif vaut bien plus que les personnes qui le portent : j’ai rapporté à plusieurs reprises dans des articles sur lesverbesdubonheur.fr (notamment l'article Soyons pressés de bien donner !) et des conférences l’enjeu important, notamment dans l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), du manque de culture des collectifs à prendre soin de ses membres. Ce déficit de culture a des impacts graves en termes de santé publique, de motivation et d’efficacité
  • Le pragmatisme qui en réalité relève quelques fois du cynisme (la fin justifie les moyens) : j’ai pu constater à plusieurs reprises que soulever le sujet de la bienveillance dans des collectifs relevant de la transition écologique et sociale génère très souvent des réactions défensives ; la bienveillance ne serait pas pragmatique. Au contraire, la transition ne pourrait passer que par des actions radicales ou tout au moins non attentives aux considérations psychologiques et aux enjeux de transition intérieure.

S’ajoutent à ces freins causés par une mauvaise compréhension de la bienveillance, deux freins liés à ce que certains appellent l’accélération du temps : 

  • La pression du temps et les injonctions d’urgence qui nous sont imposées par notre société, par autrui et aussi par nous-mêmes. La résonance entre le “Pourquoi”, le “Quoi” et le “Comment”, et de manière plus générale la pratique de la bienveillance nécessitent de se donner du temps et de la joie. C’est une double condition première incontournable. La bonne nouvelle, c’est qu’une fois la pratique de la bienveillance démarrée, on s’aperçoit rapidement d’un cercle vertueux : cette pratique nous libère d’activités parasites qui nous prenaient inutilement du temps (notamment l’usage des dispositifs à écrans).
  • La manipulation et la confiscation de notre attention qui posent l’enjeu de l’écologie de l’attention. Enjeu fortement corrélé avec le précédent sur le temps. Je renvoie à mon article sur laqvt.fr Le temps sur la table : attention, résonance et bienveillance

Les territoires de résonance de la bienveillance

Ce site internet autourdelabienveillance.fr est structuré en deux grandes parties : “Autour de la Bienveillance” pour des éléments de modélisation de la Bienveillance, et “Au tour de la Bienveillance” avec l’idée de développer l’idée d’une Société et des Territoires de la Bienveillance.

Par territoire, j’entends tout autant des espaces de vie, des zones géographiques, des sphères de vie, des collectifs, des communautés, des événements, des types de situation,  des types de relation, … où l’on peut investir la bienveillance, individuellement, dans les relations interpersonnelles et/ou collectivement. La bienveillance permettant de contribuer à répondre aux principaux enjeux de notre société : écologiques, sociaux, santé publique, éducation, culture, vivre ensemble, économiques, qualité de vie au travail et pour les activités bénévoles, démocratiques, intériorité, spiritualité, …

Ainsi la résonance entre le “Pourquoi”, le “Comment” et le “Quoi” mérite d’être investie par exemple pour : 

  • notre vie intérieure pour se rapprocher d’un sentiment de vivre la vie à laquelle on aspire et agir en cohérence avec ses valeurs ;
  • la vie de couple : le sens qu’on donne aux mots “amour” et “couple”, les mots qu’on emploie, le ton qu’on emploie, les libertés que l’on s’autorise avec l’autre, l’attention que l’on porte à ses aspirations, la répartition des tâches et responsabilités, qui décide, les éventuels les éventuels jeux psychologiques qui peuvent régner, les enjeux de consentement dans la sexualité, …
  • la cellule familiale : la vision éducative, les rôles respectifs, les jeux psychologiques, les responsabilités envers les parents âgés, les relations avec les éventuels ex conjoints, qui décide, …
  • les relations amicales : le sens qu’on donne au mot “ami”, le temps et l’attention qu’on leur consacre, les éventuels jeux psychologiques qui peuvent régner ;
  • les activités bénévoles, le fonctionnement des associations dont on fait partie de manière plus ou moins ou pas active, avec un spectre qui va de l’implication totale au sein d’un bureau jusqu’à la posture consumériste des services de l’association ;
  • notre rapport à la nature : comment on en fait partie intégrante, on y puise justement, …
  • notre rapport aux nouvelles technologie en se souciant des impacts écologiques et en termes de santé physique, psychique et sociale, d’écologie de l’attention
  • nos actes d’achat, avec l’idée d’achat responsable et utile
  • la conception de nos vacances en intégrant le coût écologique, les attentes de chacun-e
  • la vie de l’immeuble, de la résidence où l’on vit ;
  • l’école : en quoi la bienveillance, la gratitude, la confiance, la coopération ouverte, l’approche gagnant-gagnant font partie intégrante de l’enseignement, de l’acquisition de connaissances et de compétences, et aussi dans la manière de les transmettre et de les vivre entre élèves, entre élèves et enseignants, entre enseignants et parents et représentants des parents, avec les personnels administratifs et techniques, dans les relations avec l’éducation nationale et autres autorités administratives, …
  • toutes les strates de géographie (quartier, commune, communauté de commune, département, …) avec un enjeu de bienveillance réciproque : ces strates doivent prendre soin de nous et inversement nous devons apporter notre contribution
  • tous les collectifs de travail dans tous les secteurs de l’économie : ce qui interroge notamment la Responsabilité Sociale et Environnementale et la Qualité de Vie au Travail

Entrons en résonance !

J’espère que ce long article aura pu trouver résonance en vous, avec vos aspirations, avec votre expérience, votre pratique.

Je suis convaincu que la résonance telle que je l’ai décrite ici est un facteur extraordinairement efficace de santé physique, psychique et sociale et pour tous les enjeux de société évoqués dans cet article.

Dans les actions altruistes, le résonance nous permet donc à la fois d’être plus sûr que les actions apporteront effectivement le caractère bienveillant auprès des bénéficiaires et à la fois d’y trouver de la satisfaction, voire de la fierté.

Pour les actions de la vie courante dont l’intention première n’est pas altruiste, cela permet de bien considérer, de porter attention, de prendre soin et de valoriser nos interlocuteurs, en tant qu’être humain, dans leurs compétences, l’énergie qu’ils déploient, ce qu’ils apportent à la relation. En un mot : “précieux”. Non seulement, nous reconnaissons qu’ils existent, mais aussi qu’ils sont uniques et qu’ils nous sont précieux quelle que soit la grandeur de ce qu’ils nous apportent.


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