Depuis que j'ai commencé à modéliser la bienveillance, j'ai vu dans la question des tensions un certain nombre d'enjeux de régulation des tensions, schématisés ci-dessous :
Ces enjeux qui se conjuguent aux enjeux suivants de bienveillance :
- comment ne pas se mettre inutilement en tension individuellement pour des futilités ou ressentir une tension exagérément par rapport aux circonstances ;
- comment prendre conscience que la tension est non seulement causée par de la malveillance mais aussi par l'absence de bienveillance, de feedback, de reconnaissance ;
- comment rendre le mot "tension" moins urticant ;
- comment cultiver la prévention, le signalement, la détection et le traitement des tensions pour plus de bien-être des individus, une meilleure santé des écosystèmes ;
- comment ne pas tomber dans le piège de focalisation sur des discours valorisant les vertus des conflits alors qu'il serait important de rendre indissociable la valorisation de la différence des points de vue et la valorisation de la recherche de ce qui réunit et fait valeurs communes et vision partagée ; notamment quand ces visions portent en leur sein de la bienveillance à la planète, aux personnes les plus fragiles, aux animaux, ... ;
- face aux tensions, comment sortir de schémas paillasson/hérisson qui ne laissent que deux alternatives : se taire ou les 3 C (Canarder/Crier/Casser) pour être entendu. Ce qui renvoie à l'enjeu de l'assertivité que j'appelle de mon côté "affirmation de soi bienveillante"
Bref, pour cultiver la bienveillance, il faut prendre à bras le corps les tensions, en souplesse, avec agilité, confiance, détermination et une forme de légèreté qui ne veut pas dire insouciance.
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